Mon état s’accentue de jour en jour.
Une douleur dans la poitrine, mon cœur s’emballe, palpite, la gorge nouée.
J’ai des périodes de stress.
J’ai deux façons de remédier à cela.

Soit je mange jusqu’à ce que mon corps me dise stop.
Une sensation de bienêtre apparaît, mais elle est de courte durée. Je culpabilise ensuite.
Soit je ne mets rien à la bouche.
Je ne fais que boire, mais mon estomac cris quand même famine. Je mange alors l’équivalent d’un yaourt dans la journée. Je culpabilise ensuite.

En quelques années mon corps a changé.
Je n’aimais pas lorsque j’étais enrobé.
Je n’aimais pas lorsque j’étais amaigrie.

Pourquoi je me mets dans ces états ?

La vie tout simplement.
Elle est dure, elle ne me fait aucun cadeau.

J’essaye alors de me changer les idées, films, séries, ateliers créatifs, pâtisseries.
Mais je déteste être seule, j’ai besoin de me sentir entourée.
J’organise alors des soirées, des apéros, des sorties avec mes ami(es).
Ça me réchauffe le cœur de voir les gens que j’aime.
Puis vient le moment de rentrer à la maison. Je retrouve une maison sans bruit, sans âme, sans personne, sans vie.

La solitude n’est pas pour moi, j’angoisse à nouveau.